Le retour des morts-vivants

Posté par neuro sous actualité Mercredi 29 juin 2005 à 08:13

Un groupe de scientifiques du centre de recherche Safar sur la résurrection a réussi à ramener des chiens cliniquement morts à la vie, prévoyant de faire de même avec des êtres humains d’ici quelques années.
Les chiens voient leur sang remplacé par une solution saline à température proche de zéro, ce qui les place dans un état d’hypothermie avant de les tuer. Une fois leur mort clinique constatée – arrêt du cœur et des activités cérébrales – leur sang leur est réinjecté et ils sont réanimés par électrochocs. L’ensemble des cobayes ne semble avoir reçu aucun choc traumatique.

Après le débat qui a pu avoir lieu sur le clonage et les recherches sur les cellules souches, je me demande de plus en plus souvent ce que nous recherchons. A priori, la réponse pourrait sembler simple : éradiquer les maladies, faire diminuer la souffrance, faire gagner toujours plus d’argent aux laboratoires pharmaceutiques… ou bien simplement nous approcher de plus en plus de Dieu ?

Source : news.com



La chance aux chansons

Posté par neuro sous 3615 ma vie Mercredi 29 juin 2005 à 06:28

Sujet: prend dix chansons de ton auteur compositeur favori, et décris toi à travers elle en mettant en avant les périodes de ta vie qu’elles représentent.

Dix, c’est loin d’être facile quand on a plus de vingt ans de carrière derrière soi, mais je vais tenter de faire au mieux.

Se a vida é.
Peter Pan, la fin de mes années lycées pourtant particulièrement odieuses et rétrospectivement douloureuses et un de ces éclairs de lucidité qui nous font comprendre que l’insouciance de la jeunesse ne dure qu’un temps. Aujourd’hui, Peter Pan a vingt-sept ans et refuse toujours de grandir par tous les moyens possibles et imaginables. Life is much more simple when you’re young. That’s the way life is.

Being boring.
Pas évident de traverser quinze ans de sa vie avec la certitude accrochée aux tripes que je traversais la vie sans rien en faire d’intelligent. Études, amitiés, relations… ma première année de fac remonte déjà à huit ans, et il me semble ne pas avoir avancé depuis, pas évolué, ni mûri, ni grandi. La sensation que j’ai de ce temps qui coule autour de moi et que je n’ai jamais vraiment su saisir. And we were never holding back or worried that time would come to an end. Le moment a pourtant fini par venir où j’allais rentrer un peu malgré moi dans l’âge adulte, sans avoir jamais rien fait de ma jeunesse.

Love comes quickly.
Été 1996, un visage à jamais gravé dans ma mémoire, et un prénom: Nathalie, monitrice de ma seule et unique colo, là aussi une expérience aussi dure qu’inoubliable. Avec le recul je réalise ma nullité absolue dès lors qu’il s’agit de relations humaines et leurs échecs systématiques. Nathalie est la première femme qui m’ait fait pleurer, et la première aussi qui ait accepté de se montrer faible devant moi pour gagner ma confiance en retour. Un amour à sens unique de ma part pour quelqu’un qui méritait beaucoup mieux. Love comes quickly whatever you do, you can’t stop falling. Difficile de se relever dans ces cas là, et neuf ans après, j’y pense encore.

It’s a sin.
Fraîchement arrivé en France, je retrouvais tous les été sur la côte Ouest de la France un groupe d’amis expatriés restés en Arabie Saoudite. Stages de voile, plages, croisières, vacances rythmées par une cassette, toujours la même d’une année sur l’autre. L’insouciance de l’enfance que l’on voit décliner sans illusions avant de se perdre de vue, chacun sa route et chacun son destin. Nous aurions pu renouer après l’enterrement, mais j’ai depuis longtemps compris qu’on ne recompose le passé que dans les musées, et plutôt mourir que devenir un bibelot poussiéreux. I’ve always been the one to blame.

West-end girls.
Combien de nuits passées à marcher au hasard dans les rues de Paris à me demander si oui ou non j’allais mettre fin à mes jours, si la vie valait la peine d’être vécue, et si j’avais la volonté de continuer dans la direction que j’avais moi-même choisie? Je n’ai pas l’impression d’avoir véritablement choisi, mais je suis toujours là pour en parler. In a west-end town, a dead end world, east-end boys and west-end girls. La vie vécue comme une voie sans issue, reste à savoir quand on en verra le bout.
Curieusement, je garde un souvenir particulièrement nostalgique de cette année là, la plus dure de mon existence, au point, tout simplement, de refuser d’en sortir.

Always on my mind.
J’ai rayé le mot hasard de mon vocabulaire après avoir rencontré cette petite blonde un soir d’été. Les événements s’enchaînaient trop parfaitement pour ne pas y voir l’intervention d’une main invisible, entre cette soirée à laquelle ma venue défiait toute logique et mon passage à Paris moins de dix jours plus tard au retour de mon dernier concours. Je la revois encore par trois fois piétiner mon ego à mort, et son visage qui me hantait jour et nuit jusqu’à l’obsession des mois durant. Tell me, tell me that your sweet love hasn’t died. Give me one more chance to keep you satisfied. Satisfied.

Happiness is an option.
La prise de conscience que son existence a perdu toute chance d’accéder à un bonheur véritable et entier comme leitmotiv de plusieurs semaines de silence et de solitude quasi complètes, à la fois désirées comme une bouffée d’oxygène après quelques années trop intenses pour prendre le temps ne serait-ce que de m’asseoir et me demander où je me trouve et dans quelle direction je veux aller et redoutées pour ce qu’elles me mettent face à moi-même et à mes certitudes un peu trop dérangeante. Une chanson qui revient en boucle dans mon lecteur CD du bureau comme pour graver ses paroles au plus profond de moi. It is not easy / don’t give up now / it is not easy / happiness is an option. Don’t give up, comme si je pouvais avoir une seconde chance.

DJ Culture
J’ai passé plus de dix ans de ma vie à tenter de ressembler, à faire semblant d’être moi pour toujours me planter à la fin sans comprendre que je me trompais dès le début. Dix ans à faire semblant d’être un autre qui ne trompait personne d’autre que moi, ou alors pas longtemps. Suivis d’un rejet systématique au profit d’une autre voie, la mienne, là encore complètement égocentrique et axée sur moi-même mais en réduisant le cercle social au plus petit dénominateur. J’ai tenu deux ans avant de devoir changer de route une fois de plus, cette fois contraint et forcé. DJ culture / dance with me / DJ culture / let’s pretend. Je me demande quand aura lieu ma prochaine mue et ce qui en ressortira.

Can you forgive her?
Une soirée, une seule, ma première sortie nocturne avec un ami un soir de mars 1993, et la découverte au Virgin de Bordeaux alors ouvert jusqu’à minuit. Tout un symbole que cette première fois d’adolescent, encore plus marquante que mon premier baiser. À l’époque systématiquement rejeté, j’aurais eu du mal à leur pardonner. Aujourd’hui, ce serait plutôt leur demander pardon. So ask yourself now, can you forgive her, if she wants you to?

Domino dancing.
Je n’ai pas vraiment choisi celle-ci pour la fin, elle s’est imposée d’elle-même après la neuvième, finalement elle tombe plutôt bien pour boucler vingt-sept ans de dynamique d’échecs volontaires, de vie de raté et de questions à jamais restées sans réponses. Que ce soient mes relations avec les gens que j’ai pu rencontrer, mes études, ou ce que j’entreprends d’une manière générale, je finis toujours par détruire la pyramide au moment d’en poser la dernière pierre. Là aussi, je soupçonne Peter Pan de vouloir ralentir le passage du temps pour ne jamais grandir. All day all day / watch they all fall down / all day all day / domino dancing.

Tags: pet+shop+boys, nostalgie, vie, meme

La palme du professionnalisme

Posté par neuro sous nouvelles technologies, from le net Mardi 28 juin 2005 à 13:24

A la page d’accueil de la régie publicitaire du journal Le Monde qui pointe sur l’index générique du serveur web Apache.

The profesionnalism award goes to the advertising department homepage of the very serious newspaper Le Monde that points on Apache default index.html

Tags: apache, journal, geek, gag

From Norway with love

Posté par neuro sous nouvelles technologies, from le net Lundi 27 juin 2005 à 21:38

Le ministère de la modernisation Norvégien vient de prendre une décision particulièrement importante dans la bataille des standards ouverts en décrétant ne plus accepter aucun document au format propriétaire dans les communications avec le gouvernement.
Il a de plus exhorté les autres ministères à prévoir un plan leur permettant de passer à des solutions open source dès 2006.
Sans toutefois mentionner directement Microsoft, le ministre a bien fait comprendre à la firme de Redmond que c’était à elle qu’il s’adressait. Sans de gros efforts de sa part, Microsoft pourrait fort devenir indésirable à Oslo.

Source: slashdot.

Norvegian government decides to ban closed formats from government communications and plan to switch to open source software in 2006.

Source: slashdot.

Tags: open+standards, microsoft, standards, geek

Hétéropride

Posté par neuro sous 3615 ma vie Lundi 27 juin 2005 à 18:13

Note: je ne désactive pas les commentaires, cependant le premier qui vient m’y traiter d’homophobe se prendra un ban à vie.
Pareillement, évitant autant que faire se peut de faire partir ce post en troll, tout commentaire trollesque se verra impitoyablement censuré.

Ca fait un moment maintenant que, chaque année, un petit quelque chose me titille en mon for intérieur chaque fois que se produit la « Gay Pride », rebaptisée depuis « Marche des fiertés Gay Lesbiennes Bi et Trans », dans le désordre, mais j’avoue avoir la flemme de demander la réponse exacte à mon ami google pourtant certainement fort disert sur le sujet. Je veux dire… je me considère comme un garçon plutôt tolérant, un peu grâce à l’éducation que j’ai reçue, un peu par expérience de l’intolérance d’une certaine frange de la population à mon égard. Et puis, j’ai trouvé le sentiment du pourquoi du comment de cet agacement annuel et persistant – cherchez pas, c’est une blague d’horticulteur, elle ne fera rire que moi, et peut-être ma môman si elle me lit, ce dont je doute fort, fin de la digression.
Nous vivons dans un pays pas si désagréable, n’en déplaise à certains, et je me trouve en tout cas bien mieux loti que – par exemple – nos cousins de la lointaine Amérique, cependant un fait commun à l’ensemble de mes concitoyens aurait tendance à me ressortir par les yeux : celui de transformer absolument tout et n’importe quoi en revendication sociale. Je sais bien que tout acte conscient posé par un homme durant sa vie trouve une connotation politique, ou en tout cas celle que l’on veut bien lui donner, mais je crois qu’il y a des limites à tout. Et faire de sa sexualité une revendication politique et sociale me semble particulièrement stupide.
D’abord parce que revendiquer sa sexualité fait passer un élément de la sphère privée dans le domaine public, ce qui réduit encore le champ de la vie privée. Je lisais récemment un article sur un blog expliquant que la vie privée n’existe plus, mais qu’il faut désormais parler de l’intimité. Si ce qui a trait à la sexualité n’en fait plus partie, alors qu’en reste-t-il ?
Ensuite parce qu’il me semble trouver une gênante contradiction au sein même du message « nous voulons être comme tout le monde mais nous clamons bien fort notre différence avec nos habitudes à nous, nos lieux à nous, nos coutumes à nous dans lesquelles vous n’avez pas votre place »
Un autre élément de gêne vient du fait que toute forme de revendication dès lors qu’elle prend un tour résolument militant entraîne forcément une réaction, rarement proportionnée, qui entraîne à son tour un durcissement des positions ne pouvant déboucher au finale que sur une spirale de la violence. La multiplication d’actions fortement provocatrice n’appelant de tous ses vœux qu’une réaction répressive dans le but de victimiser l’action originelle peut certes fonctionner, mais ne représente en aucun cas une solution viable.

En bref, je ne crois pas que défiler en se trémoussant sur des chars (pas plus d’ailleurs que de hurler “homophobe!” pour faire taire automatiquement toute forme de contradiction) puisse vraiment faire avancer dans le bon sens un problème aussi sensible.

[edit]
Selon Laurent je suis particulièrement hétéronormatif.
Je n’aime particulièrement pas les classifications, surtout quand elle s’appliquent à moi, ou tentent de s’y appliquer, cependant je trouve le terme relativement adapté.

A few reasons why I’m opposed to the Gay Pride march.

Tags: gaypride

Le compte à rebours est déclenché

Posté par neuro sous 3615 ma vie Lundi 27 juin 2005 à 08:24

Plus qu’une petite semaine et une bonne partie des mecs puants – au sens malpropre du terme – qui polluent mon espace vital chaque matin dans les rames de métro auront dégagé pour les vacances. Encore un petit mois et j’aurai vraiment la paix sur le trajet en direction du bureau.
Et mine de rien, c’est encore sans les parisiens que j’apprécie le mieux Paris.

It’s in August when all the Parisians are in holliday that I like Paris the most.

Tags: paris, été, vacances, métro

Et maintenant?

Posté par neuro sous 3615 ma vie Dimanche 26 juin 2005 à 17:37

Je ne pensais pas faire ça un jour, éteindre la télé pour ne plus voir cette image sur fond d’émetteur hors service, couper le courant, débrancher et finir comme ça.
Je suis fondamentalement contre l’euthanasie, même si dans mon cas, c’était plutôt séparer des siamois quitte à en tuer un des deux pour permettre à l’autre de survivre. Mais finalement, je crois que c’était plutôt une bonne idée, dans le fond. Et puis, c’est drôlement plus simple à faire que je ne m’y attendais, beaucoup moins douloureux. Et je peux maintenant rayer une ligne de plus dans ma liste des choses à faire impérativement bien qu’elles soient douloureuses, et ça, ça ne m’était pas arrivé depuis facilement cinq ans. Reste maintenant à savoir lequel des deux a survécu, mais j’ai ma petite idée là dessus.

stay… feel my mind, take my side そう側にいられるなら
one more time 夢を見れるから
君の涙乾かす風になるよ強くなる
’cause I can’t get over your best smile 一緒に歩こうよ

In a few words: go fuck bitch!

Tags: relationshumaines, relations+humaines

C’est dans les meilleurs pots…

Posté par neuro sous nouvelles technologies Samedi 25 juin 2005 à 23:18

Je me demande parfois dans quelle mesure neuro, qui va sur ses onze ans bien tassés quand même, a pu prendre le pas sur Frédéric; une amie me faisait récemment remarquer que neuro était un enfoiré de première tandis que Frédéric était, lui, un gentil garçon. Pas de fausses excuses, nous avons bien affaire à la même personne, c’est bien la même ordure qui se trouve de l’autre coté du clavier quel que soit le nom qu’on veuille bien lui donner. Cette question peut sembler bien incongrue en ce samedi soir où toi, lecteur attentif, tu penses plutôt à aller te bourrer la gueule en boite avant de
a) sauter une nana tellement moche que tu feras semblant de ne pas t’en souvenir le lendemain.
b) finir comme une loque dans un canival – le singulier de caniveau – après t’être vomi dessus et fait vider par les vigiles pour avoir gerbé sur la strip-teaseuse.

Et tu as raison lecteur puisque ce n’est absolument pas de cela que je voulais te causer ce soir. Alors oublions les problèmes existentiels, choubidou bidou wah!, ils reviendront bien assez tôt.

Au commencement étaient Pirates!, Elite, ou Sim City, du génial Sid Meier à qui l’on doit aussi le nom moins génial Civilization. Puis vint Railroad Tycoon, dans lequel le joueur, de ses petits doigts boudinés, jouait le rôle d’un magnat des chemins de fer. J’adorais ce jeu. Arrivèrent ensuite Transport Tycoon, puis la version Deluxe (yay), qui étendait le domaine d’activité à l’ensemble des moyens de transport.
Open Transport Tycoon Deluxe – OpenTTD pour les intimes – est un portage libre de Transport Tycoon Deluxe tournant sous Windows, Linux, et même Mac OS X. Le jeu est servi par une importante communauté de développeurs particulièrement active. Il rajoute quelques possibilités au jeu original, dont la moindre n’est pas un véritable support réseau qui permet donc aux gens appréciant les jeux intelligents d’avoir leur petit syndrome WoW à eux. Pour jouer à OpenTTD, les graphismes du jeu original sont nécessaires. Heureusement on les trouve en abandonware, et c’est gratuit. Une raison de plus de ne pas se priver.

[edit]
Je ne change pas le titre, mais il fallait bien entendu lire “c’est dans les vieux pots…”

Open Transport Tycoon Deluxe in an open multi platform port of old Transport Tycoon Deluxe with a huge community of developpers and players around the world.
It has many improvements like a true network support and runs under Linux, Mac OS X and Windows.

Tags: jeu, abandonware, geek,

Il est 19h12

Posté par neuro sous 3615 ma vie Vendredi 24 juin 2005 à 19:25

Vendredi soir, dix-neuf heures douze passées, tu restes seul au bureau comme un crevard à rattraper le retard pris pendant la semaine. À moins que tu ne veuilles simplement changer ta solitude intérieure en isolement véritable, et pour cela, un pâté de maison à ton entière disposition te semble encore ce qu’il y a de mieux. Les taches amoncelées sur le bureau désordonné te promettent de te retenir jusqu’à dix heures au moins, mais tu n’en as cure.
Depuis le début de l’après midi passe en boucle dans ton casque façon Thierry Sabine une playlist que tu considères comme exceptionnelle, même si tu ne prêtes plus attention depuis longtemps au bruit de fond qui t’isole de tes collègues de bureau et te permet une concentration maximum sur ce projet parfaitement alimentaire.
Il est dix-neuf heures douze, peut-être que dans quatre heures, toi aussi tu auras envie de mourir, mais ce n’est pas encore le cas, tu te contentes d’avancer dans ton travail en engloutissant tour à tour des litres de coca – le troisième aujourd’hui sans compter le thé ni le café – et des sucreries sans penser à la crise cardiaque. Le cancer familial t’emportera avant. Mais quelque chose finit par attire ton attention, et tu commences à chantonner les paroles qui s’écoulent comme un flot parfait.
Une vague de nostalgie immense, incontrôlable, irrépressible te prend et te colle à ton fauteuil auquel la transpiration te fait adhérer malgré toi depuis la fin de la matinée. Et là, en entendant cet Air qui accompagne depuis quatre ans tes joies, tes peines, tes illusions, tes promesses, tes mensonges et tes trahisons, en chantant ces paroles qui représentent pour toi un temps, des lieux, des gens infiniment précieux et à jamais perdus, tu te mets à pleurer, seul dans ton bureau, et tes larmes coulent en même temps que les mots que tu laisses s’envoler d’une voix peu assurée.

消える飛行機雲 僕たちは見送った
眩しくて逃げた いつだって弱くて
あの日から変わらず
いつまでも変わらずにいられなかったこと
悔しくて指を離す

あの鳥はまだうまく飛べないけど
いつかは風を切って知る
届かない場所がまだ遠くにある
願いだけ秘めて見つめてる

子供たちは夏の線路 歩く
吹く風に素足をさらして
遠くには幼かった日々を
両手には飛び立つ希望を

消える飛行機雲 追いかけて追いかけて
この丘を越えたあの日から変わらずいつまでも
真っ直ぐに僕たちはあるように
海神のような強さを守れるよ きっと

あの空を回る風車の羽根たちは
いつまでも同じ夢見る
届かない場所をずっと見つめてる
願いを秘めた鳥の夢を

振り返る灼けた線路 覆う
入道雲 形を変えても
僕らは覚えていて どうか
季節が残した昨日を

消える飛行機雲 追いかけて追いかけて
早すぎる合図 ふたり笑い出してるいつまでも
真っ直ぐに眼差しはあるように
汗が滲んでも手を離さないよ ずっと

消える飛行機雲 僕たちは見送った
眩しくて逃げた いつだって弱くて
あの日から変わらず
いつまでも変わらずにいられなかったこと
悔しくて指を離す

Et tandis que, dans un soupire, tu termines la chanson, quelque part, un oiseau s’envole.

[edit]
Il est 21h13, toujours au bureau.
J’en viendrais presque à me demander pourquoi les groupes que je préfère sont tous ceux qui me rendent particulièrement nostalgiques, pour ne pas dire complètement cafardeux.

Et si quelqu’un peut me dire si le japonais est correct, ça m’arrangerait bien.

Tags: nostalgie, air, anime

Académique ta mère

Posté par neuro sous actualité Vendredi 24 juin 2005 à 12:56

Le petit Larousse 2006 verra l’ajout du mot « blog » dans ses colonnes, au grand dam de l’Académie Française qui aurait préféré un mot bien de chez nous. On y trouve aussi désormais « bluetooth », lui aussi issu de l’anglais. Ici, on pousse un « ouf » de soulagement après avoir évité de peu l’insertion de « joueb » et « dents bleues » dans le dictionnaire.

Source Le Monde

[edit]
Rappelons pour mémoire que l’académie française avait proposé de substituer au mot blog le mot bloc note, totalement inapproprié. La commission pour les néologismes informatiques, elle, avait proposé la francisation du terme anglophone en « blogue ». Cette querelle de clocher que l’on avait rencontrée lors de la francisation du mot cd-rom, devenu « cédérom », à prononcer à la française va certainement relancer le débat sur le français en tant que langue véritablement vivante et la nécessité de traduire, ou tout au moins de franciser, les termes étrangers avant de les intégrer dans notre langue.

Blog is now in the French Dictionnary like bluetooth.

Tags: blog, geek, dictionnaire, mot