Ça, c’est vraiment pas de bol!

Posté par neuro sous 3615 ma vie, réflexions Dimanche 8 mai 2005 à 17:34

Pourquoi faut-il que d toutes les communes de mon département, la mienne soit la seule à ne pas fournir les informations à propos des pharmacies de garde sur Internet mais dans le journal local que personne ne garde jamais? Et pourquoi faut-il que la plus proche soit justement dans la ville d’à côté alors même que j’ai une fièvre de cheval. Et pourquoi faut-il qu’elle soit fermée pour encore une heure quand j’y arrive enfin?

Tags: murphy



Hier, il ne m’est strictement rien arrivé

Posté par neuro sous 3615 ma vie, vie du blog, from le net Samedi 7 mai 2005 à 06:40

Hier, comme chacun a pu ne pas le remarquer, nous étions le six mai. Moi, par exemple, je n’ai absolument pas percuté, et pour cause, je ne regarde jamais le calendrier. Ça me permet d’oublier systématiquement tous les anniversaires à commencer par le miens, que la plupart de mes proches oublient aussi de toute manière, sauf un certain canal IRC, mais là c’est de la triche, une personne l’avait mise en topic. Alors ça ne compte pas.
Que se passe-t-il de si intéressant le six mai? Réponse: RIEN. Il ne se passe jamais rien d’intéressant le six mai, sinon tout le monde y penserait. CQFD. Et bien si, hier, tout d’abord, c’était le no pants day, la journée sans pantalon. Vu le peu de filles en culotte que j’ai croisé au bureau hier, il me semble évident que personne n’a célébré cette journée pourtant aussi respectable que la journée mondiale des animaux ou le onze novembre.
Mais j’oubliais. Hier je fêtais surtout mes deux ans de blogging. Deux ans et trois blogs plus tard, je trouve toujours le medium aussi intéressant, aussi bien techniquement que pour les contacts qu’il m’a permis de nouer, bien que je me fasse peu d’illusions sur l’intérêt de la chose dans plus de quatre-vingt dix-neuf pour cent des cas. N’oublions pas que derrière la « révolution » ne se cache rien d’autre que les sites persos AOL des années quatre-vingt dix – oui oui, ceux avec les frames et les gifs animés de partout – mis à la portée des crétins.

Yesterday, nothing happened to me.

I think no one noticed yesterday was the 6th of may. As an example, I didn’t notice at all, maybe because I don’t look at the calendar that much, the reason why I always forget people’s birthday, beginning with myself. As almost every people I know also forget it, I don’t really mind. And I don’t consider setting it as an IRC channel topic is remembering.
So, what happens on the 6th of may that would be so interesting? NOTHING. Nothing happens on the 6th of may, otherwise, everybody would think abour it. Yesterday was just the no pants day. I’ve seen so few girls in panties yesterday that I do think no one thought about it.
Yesterday was also my birthday as a blogger since I started to blog the 6th of may 2003. Two years and 3 blogs after, I’m still interesting in it, even if I think 99% of all blogs are uninteresting. Don’t forget that, behind the “blogging revolution” – lol – it’s just the old 90’s websites with animated gifs and frames made accessible for dummies.

Tags: anniversaire, birthday, blog, no+pants+day

Life sucks

Posté par neuro sous 3615 ma vie Vendredi 6 mai 2005 à 08:14

Non content d’être un des seuls de ma boite à ne pas faire le pont aujourd’hui, de savoir qu’une quantité incroyable de travail inintéressant m’attend jusqu’à ce soit, il faut en plus que je sois malade comme un chien.
Monde de merde.

I’m one of the only guys in my whole company who work today, and I know I’ve an impressive amount of uninteresting work to do. But the worst is just how ill I am.
Life sucks.

Le bonheur… si je veux

Posté par neuro sous 3615 ma vie Jeudi 5 mai 2005 à 22:26

On pourra toujours dire que c’est une forme de snobisme de ma part, mais j’aime le thé, le bon, celui que l’on ne trouve qu’en brûlerie, dans de grandes boites de métal consciencieusement alignées au garde-à-vous sur des étagères de vieux bois odorant, comme des soldats de plomb à la parade, celui encore sauvage que l’on a parfois du mal à ramasser tant ses brins rebelles résistent aux attaques de la cuillère jusqu’à la dernière seconde, et que l’on prépare dans une théière en terre ou en fonte, manière de faire mémoire du vieux La Fontaine que les enfants d’aujourd’hui ont oublié jusqu’au bout de la volupté.
Dès lors qu’il s’agit de sortir des sentiers battus et de l’habitude automatique du petit déjeuner, les gestes se font plus précis, plus doux, quasi religieux. La tasse jamais lavée, simplement rincée d’un jet d’eau froide, création originale d’un maître japonais, quitte sa place sur l’enfilade de la cuisine où elle veille sous l’oeil complice d’un pot de terre au bouchon abîmé dans une chute malheureuse. Les petites boites quittent leur place et viennent une à une faire de l’oeil, et du nez au maître de maison, chacune sortant ses plus beaux atours pour devenir la préférée d’un instant. La force d’un Earl Grey russe indomptable côtoie les subtils arômes d’un mélange de fruits et la froide sensualité d’un thé vert de Chine. Dans la vieille casserole en fer blanc, l’eau commence doucement à chanter, signe que le moment approche. Surtout, ne la laissez pas atteindre l’ébullition sous peine de devoir recommencer: l’eau bouillante cuit et dénature le thé.
Arrive enfin l’instant tant attendu, ce moment de plaisir et de détente, lorsque, l’insupportable attente de l’infusion enfin passée, la tasse au creux d’une main, d’aucun retrouve le confort insidieux d’un confortable canapé, transformant un banal et répétitif travail en un moment de sérénité hors du temps.

Tags: tea, the, vaio

De toute façons, ça ne pouvait pas ne pas mal finir

Posté par neuro sous 3615 ma vie, nouvelles technologies, thèmes, wordpress Mercredi 4 mai 2005 à 00:50

Certains soirs, on aimerait rester tranquillement au chaud, chez soi, sans rien faire, ou du moins sans en foutre une, juste se reposer. Mais non, ce genre de choses n’existe que dans les séries américaines façon Cosby Show dans lesquelles les enfants rentrent sagement deux minutes avant la fin de la permission de minuit, propres et même pas bourrés du bal de fin d’année.
Bienvenue dans le monde réel neuro, celui dans lequel, après une journée de merde de plus, tu te retrouves à vingt-trois heures trente avec le client mécontent qui vient frapper à ta porte parce qu’il s’est rendu compte que ses spécifications lui posaient finalement un problème: passer en dessous de 1204×768 rend son beau site fait par tes soins parfaitement illisible et finalement, des gens utilisent encore cette résolution de tiers-mondiste. Alors toi, gentil comme tu es, et parce que tu ne veux pas perdre un moyen d’arrondir tes fins de mois tout en contribuant à l’évangélisation pro Wordpress, tu t’y mets tout de suite; solution trouvée en moins d’une minute, mais l’application se fait attendre, et tu te retrouves là comme un abruti à te dire que tu serais vachement mieux au lit.
Sauf que tu as une tonne de choses à faire et que tu n’en as pas commencé la moitié.

Aurélie

Posté par neuro sous 3615 ma vie Lundi 2 mai 2005 à 21:58

Comme d’habitude, tous les personnages et événements de cette histoire sont parfaitement authentiques, aussi toute ressemblance avec des gens, des lieux et des choses existant ou ayant existé ne saurait en aucun cas relever du fortuit et devraient donc être pris comme tel.
Seuls les prénoms ont été changés dans un soucis de préservation de la vie privée des personnes sus-citées.
Ceci est la fin du préambule.

Je déteste les rendez-vous arrangés, les plans montés de toute pièce pour caser untel avec cette pauvre Sophie qui ne se trouvera jamais personne si on ne l’y aide pas, ou pour mettre unetelle avec ce boulet de Pierre tellement gourd qu’il serait bien incapable d’aborder une fille pour lui demander l’heure. Plus que cela, ces combines surfaites, je les abhorre, je leur crache régulièrement dessus avec le peu de force dont je dispose, et les érige en meilleure manière d’installer une gène considérable et définitive entre deux êtres humains qui auraient très bien pu ne jamais se croiser et ne pas s’en porter plus mal. Bien au contraire. Sans compter qu’une fille qui a besoin qu’on lui arrange un rendez-vous avec un mec doit être soit très chiante, soit très moche, et je ne vois malheureusement pas d’alternative possible à ces deux possibilités parfaitement équiprobables. Ah si, moche ET chiante. Mais à ce niveau là, ça relève du handicap congénital, et des filles pareilles devraient avoir droit à leur carte de grand invalide civile.

En rade de petite amie depuis facilement six mois, et honteusement puceau face aux copains ayant tous franchi le pas, je me décide à accepter à contrecoeur la proposition de la « bonne copine sympa »: me présenter une de ses amies justement célibataire, et avec laquelle je devrais m’entendre à merveille. Le plan parfait selon ses dires; elle lui a longuement parlé de moi, et la belle n’attend plus que mon arrivée triomphale façon empereur romain venu réclamer son dû pour se laisser délicatement cueillir comme une grenade bien mûre. Je n’y crois pas vraiment, ce genre de choses n’arrivant qu’aux autres, mais j’accepte tout de même le rendez-vous pour le mercredi suivant. Fol espoir ou ultime solution d’un pauvre gars désespéré, je ne sais pas vraiment en fait.
Il n’empêche, en acceptant de mettre un doigt dans la machinerie, je m’y plonge de fait tout entier au point de ne plus penser qu’à cela la semaine précédente; le jour dit, je me réveille en sursaut aux alentours de six heures du matin, frétillant comme un spermatozoïde nouveau né, nerveux comme un futur père de bande dessinée le jour de l’accouchement, et plus excité qu’un troupeau de puces SDF à la vue d’un Saint Bernard une année de crise du logement. Je passe – au moins – cinq bonnes minutes dans mon placard à me demander quel vichy, du bleu ou du vert, ira le mieux avec mon jean et mon rugby shirt Serge Blanco vert bouteille, et si je dois choisir Insensé ou Xerius Rouge, ma préférence allant nettement à ce dernier malgré le fait qu’il m’ait été offert l’année précédente pour la Saint Valentin par une ex heureusement disparue dans les tiroirs de mes souvenirs. Juste à coté des chaussettes.
J’arrive trop tôt, évidemment, et je dois tuer comme je peux la demi-heure qui me sépare de mon idylle promise. Va pour les rayons du Virgin tout proche, dont je ne ramènerai rien vu la faiblesse chronique de mon budget, mon dernier album datant de facilement quatre ou cinq and – Very Pet Shop Boys, édition limitée au boitier orange parsemé de picots parfaitement circulaires avec le livret et le slow caché à la fin de Go West – mais au moins arriverai-je peut-être à cacher ma nervosité grandissante, en témoignent la moiteur croissante de mes mains et mes coups d’oeil compulsifs à ma montre de premier communiant. Enfin, elles arrivent, presque à l’heure, en tout cas pas plus en retard que ne l’exige le protocole, et, contrairement à mes attentes, elle est jolie, très jolie même, avec un ravissant minois et une poitrine avenante surplombant une taille comme je les aime aux hanches mises en valeur par le classiquissime Cimarron marron porté par les trois-quart des filles du lycée, au point que je commencerais presque à faire confiance à ma bonne étoile pour l’après-midi qui à venir. En revanche, elle ne semble pas ravie outre mesure de me voir, et on sent ses efforts considérables pour masquer une irritation pourtant clairement palpable.
– neuro, Aurlélie. Aurélie, neuro.
– Enchanté, et je le suis; malgré ma prédilection pour les brunes, je trouve vraiment cette petite blonde ravissante en tous points, au point de songer clairement à en faire mon prochain quatre heures.
– Bonjour. Sa voix pourrait être agréable, mais elle charrie plus de glaçons que la Volga en hiver, et je vois mon récent optimisme retomber d’un coup comme un mauvais soufflé en mal de fromage. Les choses me semblent soudain beaucoup moins gagnées que ce que je pensais illusoirement. Je soupire intérieurement, ce n’est pas aujourd’hui que je me déferai de ma malédiction « pas de fille pour neuro », j’en ai bien peur. Je regarde ses yeux; verts et glacés, terrifiants de mépris et d’ennui. Je regrette déjà d’être venu, j’aurais pu avancer un peu à Élite 2 « Frontier » à la place.
– Bon, je vous laisse, je dois aller retrouver ma mère. Surtout, ne faites pas de bêtises! Elle nous envoie une grimace façon complice mais pas trop. Je me retrouve seul avec un iceberg. Un charmant iceberg, certe, mais un iceberg quand-même, et son attitude n’arrange rien à ma timidité habituelle. Je m’enhardis pourtant, pas question de me déclarer perdant dès les prémices du combat.
– Tu voulais faire quelque-chose de particulier?
– Non.
– Dans ce cas, on peut aller prendre un verre à la terrasse d’un café, ou se promener dans un parc si tu préfères.
– Va pour le verre. Impossible de lui faire lâcher le moindre sourire, mon moral au beau fixe le matin même vient de toucher les abîmes de la fosse des Mariannes, et cette histoire de rendez-vous tout cuit me plonge peu à peu dans un profond scepticisme.
Sitôt les commandes passées au serveur du Plein Sud, un demi citron pour moi – je ne sais pas encore à quel points les relents de bière peuvent être tue l’amour – et un diabolo-menthe pour elle, elle sort de sa réserve, et, plongeant ses yeux dans les miens:
– Autant être claire tout de suite, je ne suis là que parce que j’ai perdu un pari stupide avec Caroline dont l’enjeu était de passer la journée avec le plus gros blaireau de son lycée. Donc n’espère pas obtenir quoi que ce soit de moi. Je reste avec toi jusqu’à six heures et basta, je ne veux plus jamais entendre parler de toi. Compris?

À suivre?

Tags: fille, rateau, rendez-vous, souvenir

Tout le portrait de sa mère!

Posté par neuro sous 3615 ma vie Samedi 30 avril 2005 à 09:13

Je traîne derrière moi comme des boulets honteux qu’on voudrait m’attacher aux chevilles – mais la honte assumée me tient lieu de seconde nature – un certain nombre d’ex que les aléas de la vie post-estudiantine et les vents de la destinée ont eu la bonne idée de disperser aux quatre coins de l’hexagone, parfois même plus loin encore, en des lieux si inaccessibles que j’acquiers peu à peu la certitude de ne plus jamais les croiser. Si l’on peut parfois réussir à quitter le Larzac, s’échapper du Cantal ou de la Creuse relève du mythe.
Certaines étaient moches comme des culs de babouin, d’autres plus jolies mais bêtes à manger du foin – il en fallait de la bêtise à une certaine époque pour se mettre avec moi – d’autres encore d’une naïveté déconcertante qui les rendaient plus facile à cueillir qu’un abricot bien mûr sur une branche basse. Certaines ont réussi, d’autres se sont mariées, d’autres non, et le reste a eu le bon goût de disparaître discrètement.
Parfois cependant, elles resurgissent à l’improviste, sous forme d’un faire-part de mariage ou de naissance pour les moins rancunières d’entre elles, ou au détour d’une rue parisienne, portant fièrement mari au côté et enfant dans un landau certifié A.N.F compliant. J’en croisais justement une à Bastille l’autre soir, et c’eût été passer pour le dernier des rustres que de ne pas s’extasier au moins un instant sur sa récente progéniture. Les bébés, on aime ou on n’aime pas, c’est une question de goût, mais les jeunes parents apprécient que l’on entre en transe devant leur descendance, surtout s’il s’agit du premier né – ce qui était justement le cas – et que celui-ci porte entre ses jambes tous les attributs d’une virilité triomphante – ce qui l’était déjà beaucoup moins si j’en juge par le rose de la barboteuse que portait cette petite créature.
Et après avoir cherché en vain la moindre lueur d’intelligence dans le regard de cet enfant, je m’écriais enfin « c’est tout le portait de sa mère »

Tags: dérision, enfant, ex, humour

Constat du lundi matin histoire de bien commencer la journée

Posté par neuro sous 3615 ma vie, réflexions Lundi 25 avril 2005 à 08:28

J’ai réalisé un point intéressant ce week-end: la très grande majorité des femmes que je connais ont un débit de parole horaire équivalent ou supérieur à mon débit journalier.
Et après ça on s’étonne que je sois fatigué et que je n’aspire plus qu’à une chose: le silence.

I recently realized that almost every single woman I know speak more in an hour than I do in a whole day.
Now I know a reason why I’m so tired and why all my aspiration is silence.

Tags: bavardages, femmes, statistiques, woman, words

Flash

Posté par neuro sous 3615 ma vie Dimanche 24 avril 2005 à 11:23

– Tu sais neuro, parfois, il faut accepter d’affronter ses vieux démons. Je m’attendais à tout sauf à ça, et j’attendais la suite avec appréhension. Difficile pour quelqu’un d’aussi orgueilleux que moi de laisser qui que ce soit lire dans les tréfonds de son âme comme d’autres lisent le journal dans le métro parisien.
– Je sais. Non je ne savais pas, et je savais qu’elle savait que je ne savais pas, et elle savait bien que je savais qu’elle savait que je ne savais pas. Mais je n’avais pas pu trouver défense plus banale. Et là aussi, je savais qu’elle savait que…
– Si tu n’y vas pas, tu ne pourras jamais les vaincre. Et pire encore, tu ne sauras même pas s’ils n’ont pas disparu d’eux même. C’est terrible ça, tu sais, de passer sa vie à craindre des démons qui n’en sont plus. Je choisis de ne rien répondre cette fois.

[…]

– Alors? pas vraiment de curiosité dans sa voix.
– J’y suis allé. La suite, elle la connaissait déjà. Elle voulait « juste » l’entendre de ma bouche. Les larmes me montent aux yeux, et ma voix s’étrangle.
– J’ai échoué. Elle soupire.

– Sometimes, you have to fight your own ghosts you know? I was expecting all but this, and I felt fear growing while waiting for her to continue. It’s hard for someone as proud as I am to let one read into your soul like in a book.
– I know. No, I didn’t know, and she knew I didn’t know, and I knew she knew I knew she knew I didn’t know and…
– If you don’t go, you will never know whether or not you can win. You won’t even know if they’re still ghosts haunting you. One spends his own life hiding from ghosts that are no ghosts for him anymore. I chose not to answer this time.

[…]

– And so? I couldn’t notice any curiosity in her question.
– I came. She knew what would follow. She just wanted me to tell her. I felt tears in my eyes, tears of rage and deception. I didn’t recognize my voice then.
– I failed. She sighed.

La mort est un mystère

Posté par neuro sous 3615 ma vie, réflexions Mardi 19 avril 2005 à 11:32

Quand j’ai décidé de monter à la capitale comme ils disent dans les films documentaires communistes des années soixante sur les méfaits de l’exode rurale, mon révéré géniteur me tint tout un tas de beaux discours lénifiants reposant essentiellement sur le thème « puisque tu n’as pas fini Science Po, pas question que je me saigne aux quatre veines pour te payer ton école d’informatique. Tu te démerdes! »
Finalement, j’en ai financé une partie avec l’argent de son assurance vie. Comme quoi, même la mort a le sens de l’humour.

When I decided to leave my parents place and live on my own in Paris, my father spent a considerable amount of time to tell me things I could basically resume by “As you didn’t graduate Science Po don’t count on me to pay your computer engineer school. It’s your problem.”
Finally I paid a part with the cash coming from his life insurance policy. Even death has a strong sense of humour.

Tags: death, humour, life, mort, vie